Des nouvelles de Nyota et Kamituga - 24 mai
- Bernard Ugeux

- 14 juin
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Les activités du centre se poursuivent normalement malgré le départ de certaines élèves enfants de militaires qui ont quitté la ville à la suite de la conquête par les troupes opposées au gouvernement central. Certaines filles sont particulièrement fragiles étant donnée qu’il existe encore des agressions et des pillages dans certains quartiers. La ville est toujours sous occupation avec de l’insécurité et une grave crise économique.
Le 17 mai, le personnel du centre avec une délégation d’une dizaine d’élèves sont venus au grand séminaire où travaille le Père Bernard Ugeux pour une célébration et un repas de fête à l’occasion de son jubilé d’or d’engagement définitif comme missionnaire.
Les élèves des classes supérieures travaillent à préparer des objets de couture qui seront proposés lors de la rencontre du 28 juin à Toulouse, à l’occasion du lancement de l’association Germes d’Espérance, de la visite de la directrice Noëlla et de la célébration du jubilé d’or du père Bernard Ugeux.
Une demi-douzaine de formateurs ont terminé une formation en ligne de 5 séances sur la méthode de la Logosynthèse qui les aidera dans la gestion des traumatismes de certaines élèves. Cette formation a été offerte gratuitement par Madame Sandrine Lécuyer (France).
École de menuiserie de Tangila (Kamituga).
Les élèves ont terminé les cours théoriques et sont tous actuellement en stage dans des menuiseries de la place. Ils ont tous eu l’occasion de s’exercer sur les 4 machines à bois que l’école vient d’acquérir. Cependant, l’interruption de fourniture de courant triphasé ayant obligé de se procurer à Bukavu un générateur puissant a limité les temps de formation, le camion transportant l’engin ayant mis 5 semaines pour parcourir les 160 km pour atteindre l’école.
Le projet d’autofinancement par la location de ces machines pour des menuisiers de la place n’a pas pu être mis en place par manque d’électricité. En outre, il a été empêché par l’insécurité qui règne dans la ville à la suite de son investissement par des groupes armés non contrôlés.
À la fin du mois de juin, les 30 apprenants recevront un kit de réinsertion afin qu’ils puissent prendre en charge ou s’intégrer dans une structure existante.



