Mission
Accompagner
L’association Germes d’Espérance est une association loi 1901, née en 2024, dans le but de pérenniser des initiatives locales mises en place en RDC depuis plusieurs décennies.
Nos missions
Le soutien de toutes actions humanitaires visant à accompagner durablement des populations en grande difficulté dans la région KIVU de la République Démocratique du Congo (RDC) et en particulier des jeunes afin de faciliter leur réinsertion socio-professionnelle dans leurs communautés de vie.
Dans un premier temps, contribuer à la pérennité des structures du centre Professionnel et Social de Nyota à Bukavu et du Centre Professionnel de Tangila à Kamituga en amenant des solutions dans la gestion financière, sociale et managériale des équipes d’encadrement. En outre, par la mobilisation de ressources financières, permettre un soutien ponctuel à des familles en grande précarité dans la région de Bukavu.
Par ces initiatives, Germes d’Espérance, vise à redonner aux personnes vulnérables une nouvelle autonomie et un sens à leur vie, dans un contexte de conflits armés et d’instabilité politique en RDC. Le défi de l’association est de maintenir l'espoir dans un contexte de guerre et de tensions constantes et de permettre aux victimes d’avoir une nouvelle chance de vie, en les aidant à surmonter les traumatismes subis et à se réinsérer dans la société malgré la stigmatisation.
La réalité sur le terrain
Notre objectif est de permettre au personnel d’encadrement et de gestion ainsi qu’aux enseignants de gérer au mieux les centres suivants :
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Le centre Nyota accomplit un travail de reconstruction psychologique et physique des femmes et jeunes filles victimes de violence dans l'Est de la République Démocratique du Congo à qui il est dispensé un enseignement général et une formation diplômante de coupe-couture.
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Le centre de Kamituga poursuit un travail auprès des enfants (la plupart sont des garçons) ayant travaillé dans des conditions inhumaines dans les mines d’or et de métaux rares vers une formation générale et diplômante en menuiserie.
Les deux centres bénéficient de la reconnaissance institutionnelle des diocèses de Bukavu et Uvira, lesquels ont signé des conventions qui leur permettent de délivrer de diplômes reconnus par l’Etat.
L’association Germes d’Espérance prend en charge le salaire des enseignants et encadrants ainsi que les frais de fonctionnement des centres.
L’objectif de l’association Germes d’Espérance est de permettre à terme à ces centres une autonomie complète. Cela passe par la formation des équipes dirigeantes en reporting financier et pédagogique, gestion financière, recherche de fonds, communication et pour les équipes enseignantes un soutien pédagogique et psychologique ainsi que des formations.
L’association Germes d’Espérance a été créée à partir du réseau d’amis européens et américains, fortement engagés depuis des décennies auprès du Père UGEUX, missionnaire d’Afrique. Elle collabore avec des ONG qui luttent contre la traite d’humains et les violences et crimes de guerre.
L’association prend le relais des actions qui ont déjà bénéficié du soutien du Fonds du Roi Baudouin (durant deux ans), de l’association belge « Les enfants de Panzi et d’ailleurs », de la communauté San Angelo de Milan (Italie) ainsi que d'autres organismes et personnes généreuses pour mener à bien ses actions.
PORTRAIT : La Genèse du projet avec
le Père Bernard Ugeux
L’association Germes d’Espérance doit prendre le relais des actions menées jusqu’à ce jour par le Père Bernard Ugeux, missionnaire en RDC. Ordonné prêtre en 1976, il a consacré 25 ans de sa vie au Congo et 4 ans en Tanzanie. Après avoir enseigné pendant 17 ans à l’université à Toulouse, le Père Bernard Ugeux, est revenu en RD Congo en 2009. A Bukavu, il forme des prêtres et des soignants et aide des femmes victimes de violences sexuelles. Malgré une situation sécuritaire précaire marquée par des millions de déplacés et des violences persistantes, il reste profondément engagé. Son travail inclut l’accompagnement psychologique et la réinsertion sociale des survivants. À 78 ans, il continue de servir avec passion, décrivant son lien avec la RDC comme une "histoire d’amour et d’alliance".